J'ai rendez-vous avec Jeanne à 8h à Arles. Elle est ponctuelle, et heureuse. Nous roulons pendant une bonne demi-heure avant d'atteindre l'entrée des salins qui nous donne accès au phare. L'émotion est au rendez-vous. De cette journée extraordinaire, je conserve précieusement le récit, qui sera donné à lire plus tard...
Nous avons entrepris avec l'association des Territoires Poétiques, un travail sur la mémoire auprès des habitants du Pays d'Arles. Des séances ont lieu régulièrement dans les foyers du CCAS d'Arles. Elles rassemblent des personnes ayant envie de partager librement leur histoire personnelle, en parcourant l'histoire locale. Dans ce blog nous relatons les "grands" moments de la "petite" histoire de chacun.
mardi 7 janvier 2014
10 octobre 2013 avec Jeanne au Faraman
J'ai rendez-vous avec Jeanne à 8h à Arles. Elle est ponctuelle, et heureuse. Nous roulons pendant une bonne demi-heure avant d'atteindre l'entrée des salins qui nous donne accès au phare. L'émotion est au rendez-vous. De cette journée extraordinaire, je conserve précieusement le récit, qui sera donné à lire plus tard...
séance du 7 octobre 2013: Mas Thibert
Nous nous retrouvons au foyer des Anciens, installé dans l'ancienne école: celle où sont allées certaines des personnes qui sont présentes. Il y a même parmi elles, une ancienne institutrice, invitée au pied levén qui s'y connaît parfaitement bien en histoire, et en histoire locale. Brigitte Meffre, la soeur de Ida Masini, la responsable du foyer, va nous raconter tout ce qu'elle sait de la vie de Mas Thibert. Ainsi chacun y va de ses souvenirs au fil de son histoire.
On me dit qu'il faut que j'aille voir l'arbre séculaire près du Rhône là-bas. J'irai de ce pas en quittant la séance. Il fait beau. J'ai accumulé dans ma mémoire centrale un tas d'informations que je coucherai plus tard par écrit.
lundi 6 janvier 2014
séance du 26 septembre au foyer Barailler
La séance se déroule en présence de Mathilde, une stagiaire qui a une formation de bibliothécaire. C'est elle qui prend les photos et enregistre les petits films.
Ce jour-là, tout le monde parle spontanément de sa vie, de son enfance, à Port Saint Louis du Rhône, à Arles. Mireille nous parle aussi de ses vacances à Beauduc, libre, et pas très habillée. Bien loin du voyeurisme, elle parle de la liberté d'être et de prendre le soleil, se baigner, vivre de belles vacances.
On évoque l'industrialisation du bassin de Fos sur Mer, la construction des usines, l'arrivée des travailleurs venant du Nord de la France, la façon dont le territoire évolue, et la manière que l'on a de repousser les habitations existantes pour les installer les usines. Certains déménagent plusieurs fois. Leurs maisons sont réquisitionnées.
On évoque la pêche, les recettes de soupe ou de la bouillabaisse. Le pistou, l'aïoli. Chacun y va de sa recette.
Beaucoup de gaité et de spontanéité lors de cette séance très décontractée et amicale.
Ce jour-là, tout le monde parle spontanément de sa vie, de son enfance, à Port Saint Louis du Rhône, à Arles. Mireille nous parle aussi de ses vacances à Beauduc, libre, et pas très habillée. Bien loin du voyeurisme, elle parle de la liberté d'être et de prendre le soleil, se baigner, vivre de belles vacances.
On évoque l'industrialisation du bassin de Fos sur Mer, la construction des usines, l'arrivée des travailleurs venant du Nord de la France, la façon dont le territoire évolue, et la manière que l'on a de repousser les habitations existantes pour les installer les usines. Certains déménagent plusieurs fois. Leurs maisons sont réquisitionnées.
On évoque la pêche, les recettes de soupe ou de la bouillabaisse. Le pistou, l'aïoli. Chacun y va de sa recette.
Beaucoup de gaité et de spontanéité lors de cette séance très décontractée et amicale.
séance du 18 septembre avec Jeanne
Jeanne me raconte son enfance libre au phare de Faraman. Les flamands roses qu'elle effarouche gentiment en tapant dans ses mains. L'avion tombé du ciel et abandonné sur le sable, dans lequel elle fera le tour du monde avec son frère. Les bâtons de réglisse chipés dans ce qu'elle appelle les champs de réglisses. La brume dans laquelle elle se perd, la mousse d'eau salée dans laquelle elle joue les jours de grand vent.
C'est promis, nous irons faire un tour là-bas, un de ces jours...
C'est promis, nous irons faire un tour là-bas, un de ces jours...
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